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Les LEGENDES de Benfeld et environs
(classés par orde alphabétique des villes et villages)


Ebersmunster
L'épouse fidèle
Pas très loin de l'ancienne abbaye d'Ebersmunster, le long de la voie romaine, se trouvent les traces d'une ancienne fortification appelée « Heidenschloß » (le château des païens). On raconte que le propriétaire de ce château avait des soupçons à l'égard de la conduite de son épouse. Un jour, pour la tester, il fit semblant de partir en voyage ; mais il n’est pas parti et s'est caché à proximité. Et, la nuit, pour la surprendre, il s'est déguisé et a grimpé jusqu'à la fenêtre de sa chambre à l'aide d'une échelle. Le bruit qu’il fît a réveillé la fidèle épouse et lorsqu'elle a vu une silhouette portant une capuche à sa fenêtre, elle a saisi une épée et lui a infligé un coup fatal.
Dès qu’elle a réalisé son erreur, elle a sombré dans le chagrin et s’est laissé mourir de désespoir.
Aujourd'hui encore, les gens racontent que, par les nuits calmes, le malheureux couple parcourt la voie romaine dans une calèche en cristal, poursuivit par une meute de chiens enragés et aboyants.
Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Ehl Heidengott (Dieu des païens)  À l'époque romaine, il y avait à Ehl un temple païen très connu dans lequel on adorait une idole de taille humaine en or massif et fin. Certains prétendent même que les yeux de la tête de cette statue étaient faits de diamant. Lorsque les barbares traversèrent le Rhin et dévalisèrent la région, les païens ont eu l'intention de mettre en sécurité ce précieux joyau, mais dans leur fuite précipitée, ils le laissèrent tomber dans un marécage où il sombra et ils n'eurent pas le temps de l'en retirer. Aujourd’hui encore, la croyance populaire en ce trésor caché reste fermement ancrée et la statue est toujours activement recherchée. Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Ehl Saint Materne, évangélisateur de l’Alsace Nous sommes à Rome, 60 ans après Jésus-Christ, saint Pierre, le chef des douze apôtres, occupe le trône pontifical : saint Paul le rejoint et tous les deux prêchent la foi chrétienne à Rome et aux environs. Les autres douze (?) apôtres prêchent aussi la foi en d’autres pays là où le Saint Esprit les a missionnés.
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Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Ehl
Des trésors à Ehl.
Selon les légendes populaires, des trésors sont enfouis partout près d'Ehl, dont les traces ne peuvent être retrouvées qu'à minuit grâce à une lumière ou une petite flamme bleue. Lors des périodes d’inondation, on peut parfois apercevoir une caisse sur laquelle est posée une lumière, flottant au-dessus des prairies derrière Ehl ; de telles caisses ont également été aperçues sur un ruisseau des environs appelé Zembs. À ce sujet, j'ai déjà entendu des récits détaillés de la part de personnes un peu simples (Sancta Simplicitas). Le plus extraordinaire au sujet de ces trésors, c’est ce qu'une personne, encore en vie de nos jours, a aperçu il y a quelques années à minuit sous un ciel menaçant, c’est à dire une grande auge en pierre sur laquelle était assis un lion, qui était éclairée d’une lumière très vive. L'étonnement de l'homme était si grand qu'il ne put s'empêcher de crier, regardez ! et alors tout a disparu. L‘endroit de cette prétendue apparition n’est pas loin de celui où l’on a trouvé les vestiges d’une tombe romaine gardée par un lion (voir chap. 1, repéré n°XI sur la carte jointe). On se souvient aussi qu’en février et mars 1865 il a été trouvé à Ehl un ensemble de 7 000 à 8 000 pièces de monnaie romaines qui devait représenter à l’époque un vrai trésor. Et il y a donc un fond de vérité dans toutes ces légendes de trésors car ce qui est remarquable, c’est qu’elles ont été racontées par les uns et les autres bien avant que les découvertes archéologiques n’aient été faites» .
carte

Source : traduction d'un extrait du  texte de Napoléon Nickles - Das rœmische Ehl, Hohenburg u. Hohengeroldseck, nebst den Sagen dieser Gegend  …. paru dans le elsassicher samstagblatt le 25 août 1866 (page 43 et 44 du tiré à part).


Benfeld
Stubenhansel

Sur la tour de l’hôtel de ville de Benfeld, on peut voir trois personnages entourant le cadran d'une horloge : un chevalier en armure, couramment appelé empereur (d’r kaiser) par les habitants, en face la mort, tenant un sablier et une faux et au-dessus un bailli vêtu de vêtements d’époque ; c’est ce dernier qu'on appelle le Stubenhansel ; il porte un bâton (Stab, bâton de justice) dans sa main droite et une bourse pleine d’argent dans celle de gauche.Tous les quarts d’heure, l'empereur frappe sur une petite cloche fixée sur la façade extérieure, et lorsque sonne la cloche qui se trouve à l’intérieur, le Stubenhansel lève son bâton (stab) à chaque coup et ouvre la bouche ; puis la mort retourne son sablier. Selon la légende populaire, il y a longtemps, il y a trois ou quatre cents ans, disent les anciens habitants de Benfeld, il y avait un messager (bott) connu sous le nom de Stubenhansel, qui trahit la ville en échange d'un paiement, afin que l'ennemi puisse la prendre d'assaut et l’a effectivement prise, pendant que le conseil se réunissait tranquillement dans l’hôtel de ville. Il fut condamné à la honte éternelle et à cet effet sa statue fut exposée au-dessus de l'horloge.

Cette légende fait probablement référence à l’attaque surprise de Benfeld par Ulrich de Wurtemberg en 1431. (voir Schilter-Königshoven p. 320.)

Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.
Stoeber ayant repris intégralement le texte de N. Nickles paru dans le Elsässer Samstagblatt n°35 du 1er septembre 1866



Benfeld
Donneräxte ou Donnerkeile
Pierre de foudre (Donneraxt)
La croyance selon laquelle les coins de foudre, aussi appelés pierre de foudre, protègent la maison dans laquelle ils sont conservés de la foudre est encore très répandue en Alsace. Il faut toujours beaucoup d'efforts pour acquérir de telles pièces pour les collections archéologiques, car même les personnes pauvres ne se décident à les vendre que lorsqu'elles en sont cruellement dans le manque. Ils sont non seulement très vénérés comme protection contre la foudre, mais aussi comme remède infaillible contre ce qu'on appelle le Hinsch, terme par lequel les gens de la campagne désignent la mammite des vaches (inflammation des mamelles). Frotter une pierre de foudre sur un pis malade le guérit en très peu de temps. Seuls deux cas locaux de cette croyance, qui remontent aux tempsanciens de la mythologie allemande, sont connus dans les environs.
Il y avait à Huttenheim une famille qui conservait soigneusement une telle pierre. À la mort des parents, il y avait quatre héritiers et chacun souhaitant posséder la pierre de foudre. Finalement, ils mirent d’accord pour la couper en quatre morceaux et c’est ce qu’ils firent sur l'enclume de la forge.
Dans les années 1860 vivait à Benfeld une pauvre veuve qui possédait une telle pierre et qui, à la demande pressante d’un antiquaire, fini par la lui montrer. Elle conservait cette pierre avec le plus grand soin dans un coffret qui servait aussi à ranger ses biens les plus précieux : l'alliance, la croix en or. Et voilà comment elle a relaté à l’antiquaire l'histoire de son talisman maison :
Il y a environ 150 ans, son arrière-arrière-grand-père était gardien de vaches à Benfeld. Un jour, alors qu'il faisait paitre son troupeau près du bois du Lutterholz (non loin d'Ehl), un orage tomba et frappa un arbre dans la forêt. Il marqua aussitôt l'endroit, car il savait bien que les pierres de foudre s'enfoncent de sept toises (1 toise = 1 Klafter = 1,76m) dans la terre et remontent d'une toise par an vers la surface, de sorte que si après sept ans on revient au même endroit à la même heure, alors on peut les ramasser sans aucun effort. Il a persévéré et, au bout de sept ans, son opiniâtreté a été récompensée par la découverte d'une telle pierre. « Et c’est ainsi que cette pierre est arrivée dans ma famille qui l’a conservé depuis 150 ans », a déclaré la femme, « et je ne souhaite m'en séparer à aucun prix, d'autant plus que je sais que cela protège ma maison de la foudre » ; et que j’ai également rendu un grand service à de nombreuses personnes en guérissant leurs vaches de la Hinsch (mammite) ». L'antiquaire a néanmoins tenté d'acquérir la pierre de foudre ; il a fait une  proposition et a également tenté de réfuter la superstition bien enracinée, mais ce n'est qu'après deux ans de négociations qu'il a réussi à acheter « cette pierre ». Pauvre femme ! Son cœur continua à saigner longtemps lorsqu'elle songeait à sa pierre de foudre ou la voyait exposée aux côtés de beaucoup d'autres dans la vitrine de l’antiquaire et qui, pour celui-ci, avaient été plus chères en négociations qu’en argent.

D’après le site DHIA, Donneraxt et ses variantes Celt, ceraunia, Donnerkeil, Donner-stein, pierre de foudre ou de tonnerre, Strahlstein, Wetteraxt est en fait une hache, herminette ou marteau préhistorique, en pierre polie.
Paru dans le livret publié à l’occasion du deuxième concours de musique des chorales catholiques de jeunes et d'adultes le 8 septembre 1907


Huttenheim Le petit homme de la Queer (Le Queermännel)

Entre Sermersheim et Huttenheim sur la route de qui mène de Strasbourg à Lyon se trouve un lieu qui s'appelle Queer. C’est le nom d’un bras d’eau qui reliait autrefois l’Ill à Kertzfeld où il se jetait dans la rivière Scheer. En période de crues, il arrivait que ce bras de rivière, devienne très dangereux pour cette commune. Si vous passez par ici après dix heures du soir, un gros petit homme, appelé Qeermännel, arrive précipitamment, court à côté du chariot, et aussi entre les roues, et fait tout son possible pour le jeter dans le fossé avec les chevaux. Mais si l’on fait frappe un fouet en l'air en formant le signe de croix alors il disparaît immédiatement et ses méfaits prennent fin.
Remarque : quer signifie de travers, ce qui qualifie le bras d’eau mais aussi le petit homme qui s’il est « quer » est bizarre.
Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Marckolsheim

La tempête sur le Rhin.

Il y a quelques années, le jour de l'Ascension, une femme de Marckolsheim a traversé le Rhin en compagnie d'autres femmes et filles de son village. Soudain, alors qu’ils arrivèrent au milieu du fleuve, un terrible orage éclata ; La barque se mit à tanguer de haut en bas et tout le monde commençait à trembler de peur. Alors, le batelier a demandé : « est-ce que l'une d’entre vous porte un vêtement sur lequel elle a fait de la couture aujourd'hui ? » Tout le monde est resté silencieux ; cependant, une fille qui essayait de se cacher a été dénoncée par les autres et a avoué qu'elle avait cousu quelque chose sur son plastron (vorstecker). « Jetez vite ce plastron dans l’eau ! » s'écria le batelier, sinon nous allons tous nous noyer ! » - La jeune fille s’exécuta et aussitôt la tempête s'apaisa.
Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Matzenheim Comment la famille noble des « de Matzenheim » doit l’origine de leur nom à une l'auberge. Dame Ursula, la vieille Zorn de Bulach, née Klett de Utenstein, la dernière de la branche des Klett de Uttenheim, nous a rapporté qu’elle a entendu de la bouche des ses parents, qui eux-mêmes l’avaient appris de leurs ancêtres, qu'un membre de la famille de Uttenheirm passait le plus ckair de son temps dans une auberge de Matzenheim et y dépensait la plupart de ses revenus, et que son cheval était tellement habitué à cela que lorsqu'ils passaient devant l'auberge, il refusait d’aller plus loin. Et ainsi, on appelait ironiquement ce de Uttenheim, le de Matzenheim. Par conséquent, ses descendants, que l’on continuait d’appeler de Matzenheim, abandonnèrent le nom de Uttenheim tout en conservant les anciennes armoiries des de Uttenheim, et ainsi ils furent à peine tolérés dans les fiefs des de Uttenheim. Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Neunkirch
La statue de Notre Dame de Neunkirch et la pierre qui guérit La légende.
Un pâtre de Friesenheim gardait habituellement son troupeau dans une forêt dépendante de la commune. Un jour, il déterra une grosse pierre, et il vit avec étonnement dans une de ses cavités une statuette de la sainte Vierge tenant l’Enfant Jésus dans ses bras. Le berger s’empressa de porter cette image à Friesenheim, et elle fut placée dans l’église paroissiale pour y rester exposée à la vénération des fidèles. Mais, dés le lendemain, elle avait disparu et on la retrouva à la place même où le pâtre l’avait sortie de terre. On la reporta à Friesenheim, et le jour suivant elle occupait à nouveau sa place primitive. Ce prodige se renouvela neuf fois. Neuf fois la statuette reprit le chemin de la forêt, sans que personne pût se rendre compte de sa disparition du sanctuaire qu’on lui avait assigné. On comprit alors que Marie voulait être vénérée au lieu où sa merveilleuse image avait paru au jour et auquel elle retournait avec une prédilection si marquée. On en référa à l’évêque de Strasbourg, le prélat chargea de l’examen du miracle une commission dont le rapport fut favorable, et une pieuse dame alsacienne fit ériger une chapelle au lieu que la sainte Vierge semblait vouloir protéger spécialement. La chapelle prit le nom de Neunkirch (Neuf-Eglise) en mémoire des neuf voyages de la statue miraculeuse, et aussitôt les fidèles s’y portèrent en très-grand nombre.

La pierre qui guérit.

La pierre sur laquelle le jeune pâtre aurait decouvert la statue a été conservée et est aujourd'hui scellée dans le mur Nord de la chapelle sainte Marie. Selon des anciennes croyances, il suffirait de toucher cette pierre pour être guéri de ses maux de ventre. Essayez.
La pierre est encore appelée de nos jours Brunsstein (« pierre de la pisse ») et aurait aussi pour vertu de permettre aux enfants de ne plus faire pipi au lit.



Source : site autour du mont St Odile

et souvenir de l'auteur de ce site pour le "Brunsstein"


Osthouse

Avec l'aide des morts.

Nicolas Zorn de Bulach, qui avait son fief à Osthouse, non loin de Matzenheim, était un vaillant chevalier qui était plutôt un bon vivant, mais qui n'oubliait pas non plus de vivre en bon chrétien. Il participait avec assiduité autant aux jeux et aux danses, aux beuveries et aux tournois, que à l’appel des cloches et des chants choraux. Il passait rarement devant une église sans y entrer et dire au moins un pater noster ou un ave. Et aussi, lorsqu'il se trouvait dans un cimetière, il ne manquait jamais de prier pour le salut des âmes dont les corps y reposaient. Une nuit, alors qu'il revenait tard de là où résonnent les chopes, il aperçut la lumière de la lampe du sanctuaire (veilleuse allumée en permanence) dans une chapelle et s'apprêta à traverser le cimetière qui l'entourait pour y dire ses prières ; quand soudain deux formes humaines masquées l’agressèrent avec des armes brillantes. Mais il n’eut pas le temps de saisir son épée, qu’il y eut une agitation dans tout le cimetière. Une multitude de cadavres sortirent de leurs tombes et se précipitèrent sur les deux assaillants, qui s'enfuirent rapidement.
Le gentilhomme ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Alors un squelette s'approcha de lui et lui dit : « n'ayez pas peur, Monsieur Nicolas Zorn de Bulach, les morts, pour les âmes desquels vous priez avec tant de diligence, vous sont reconnaissants et ne toléreront jamais que, sur leur territoire, un seul cheveu de vos cheveux ne soit touché.
Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Rossfeld
Le cheval blanc près de Rossfeld

A minuit, si on emprunte la route dans la forêt de Benfeld à Rossfeld, on rencontre un cheval blanc qui aime précipiter le voyageur dans le fossé. Et il arrive qu’on ne puisse pas s’empêcher de suivre ce cheval et que celui-ci nous égare dans la forêt. Parfois aussi, ce cheval se transforme en évêque.

Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.


Rossfeld
Le gîte du roi (Koenigshergberg)

Entre Friesenheim et Rossfeld et qui appartient aux bans de ces deux communes, se trouve un terrain de plusieurs centaines d'hectares, connu sous le nom de « Königsherberg ». Ce terrain était traversé par une voie romaine, vestige de la route qui menait de Helvetus (Ehl) à Mons Brisiacus (Vieux-Brisach). Selon une légende populaire, un roi y aurait établi son camp pendant une longue période.(Nickles pense qu’il s’agit d’Arioviste pendant les fameuse années 14)

Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Sand
Docteur Faust
Il y a environ 100 ans vivait à Sand (près de Benfeld) un célèbre médecin appelé Docteur Faust. Personne ne savait d'où il venait. Il a pratiqué pendant plusieurs années et réalisé de nombreuses guérisons miraculeuses. Soudain, il a disparu sans que personne ne sache ce qu'il était devenu. C’est ce que racontent les personnes âgées et tout le monde connaît encore la maison dans laquelle il habitait.
Pendant la même période temps, vivaient dans la région deux autres personnalités célèbres, quoique dans des domaines complètement opposés : à savoir, à Boofzheim, un pasteur très populaire en raison de ses beaux sermons, et à Stotzheim, une célèbre diseuse de bonne aventure, qui, bien qu'avec une réputation ambiguë, était populaire auprès de tous et consultée pour toutes les circonstances possibles et imaginables.
L’imagination populaire en fit un étrange assemblage en forme de feuille de trèfle et qui donna naissance au dicton suivant, aujourd'hui méconnu :
La fille de Stotzheim
Le prédicateur de Boofzheim
Le docteur Faust de Sand
Sont les trois plus malins du Land (du pays)
Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.

Westhouse
Nicolas le Noir
On rencontre Nicolas le noir tard dans la nuit entre Benfeld et Westhouse, sur les bords du ruisseau de la Scheer. C'est ce qui est arrivé récemment à un boucher d'ici qui revenait du piémont vosgien, qui a rencontré Nicoals le Noir, qui a été jeté par lui dans la Scheer et qui se retourna chez lui avec son chien tous les deux trempés et à moitié mort de peur. Un tailleur a également rencontré dans les environs un homme noir qui l’a prié, pour l'amour de Dieu, de faire dire des messes pour son salut.
On raconte que non loin de Westhouse était érigé autrefois un gibet où un criminel du nom de Nicolas le Noir a été pendu. D'autres prétendent que Nicoals le Noir était un riche tellement avare que, pendan la nuit, il déplaçait les bornes des champs afin d'agrandir ses terres.
Source : traduction en français depuis "Die Sagen des Elsasses" d'Auguste Stoeber paru à Strasbourg en 1892.